Qu’entendons-nous par « plastique » ?

Le mot « Plastique » viendrait du grec πλάσσειν, (plássein), qui  signifie « former ». Les arts plastiques regroupent donc les pratiques qui donnent forme aux choses.

Les arts capables de donner et de recevoir des formes [1] sont, pour les plus courants : la peinture, la sculpture, la vidéo, la photographie, l’architecture, la performance, le dessin.

De quelles formes parlons-nous ?

Toutes les formes sont possibles grâce aux moyens de représentation cités plus haut, qui sont aussi des moyens d’expression. Car faire de l’art, c’est aussi exprimer quelque chose [2].

Alors peut-on apprendre à s’exprimer par l’art ?

Nous apprendrons à exprimer des idées à travers des projets d’art. Ces projets donnent lieu à des productions, appelées réalisations, « œuvres ». C’est un processus de création qui demande du temps et de l’implication.

Comment travaillons-nous pendant le cours ?

À raison d’une heure par semaine, nous nous retrouvons en classe autour d’une question centrale. Nous convenons rapidement des modalités de l’exercice et nous laissons place à la pratique !

Pourquoi pratiquer les arts plastiques ?

C’est en pratiquant que les élèves trouvent des réponses à la question énoncée en début de cours. En fin de pratique, nous rassemblons tous les travaux pour voir comment les élèves ont traité la question de départ. Nous y trouvons des points communs et des différences qui enrichissent la réflexion de tous.

Sommes-nous plus cultivés grâce à la pratique ?

En fin de séquence, le professeur montre des œuvres d’art fameuses qui contiennent les idées et techniques travaillées en classe. Les élèves peuvent ainsi constater que les questions qu’ils se sont posées durant quelques minutes ne sont ni étranges ni élitistes [3].

Certains artistes ont consacré leur vie à ces mêmes questions et en sont devenus célèbres. C’est l’occasion de découvrir des images, de prolonger les discussions et de prendre des notes sur son calepin pour se souvenir de notre expérience.

 

[1] Catherine Malabou, Plasticité, (dir.), Paris, Léo Scheer, 2000.

[2] Comptons également les moyens de communication, aussi appelés « médias ». À ce titre, les nouvelles technologies véhiculent des images envers lesquelles il est indispensable de développer notre esprit critique.

[3] Nathalie Heinich, « Le rejet de l’art contemporain, pourquoi ? », Sciences humaines. Hors série, n^o 37, juin 2002, pp. 56-59.